Il faut que je te parle,
du pays de mes ancêtres ;
il faut que je te trouve,
parmi tes épîtres et tes contremaîtres.
Il faut que je me noie,
parmi les fleurs et l’excrément ;
il faut que je t’explique,
pourquoi je te dois, tant d’argent.
Il faut que je soupire,
au-delà de mes fautes ;
il faut que je vous prouve,
que ces larmes ne sont pas les vôtres.
Il faut que je te joue
« La Belle au bois dormant » ;
il faut que je te lise,
« L’Être et le Néant ».
Il faut que je te couvre,
d’orgueil et enfin, de sérénité ;
il faut que je te couve,
ma sincère monstruosité.