Les mots de cette personne,
que vous connaissez bien :
qui ne pouvait plus ;
qui ne pouvait, rien :
vous ont-ils plus
ou moins éduqués ?
Étaient-ils sévères ?
Se sont-ils bifurqués ?
Les mots de cette personne,
que vous dites, si cruelle :
les avez-vous crus ?
Étaient-ils sans voyelles ?
Les auriez-vous,
vous-mêmes imaginés ?
Étaient-ils sans fautes ?
Sans force et sans pitié ?
Les mots de cette personne,
que vous dites mal élevée,
par vos manières, vos gestes,
et vos visages endormis :
n’ont-ils pas pu vous plaire ?
Ne vous sentez-vous pas meurtris,
parce qu’elle respirait, parce qu’elle vous
frappait au nez, ou à la gorge ?
N’auriez-vous pas pu avoir l’audace,
et la capacité, de vous y prendre
sans rancune, d’y fumer un joint,
de vous y retrouver en solidarité ?
Les mots de cette personne,
qui se sentait si mal à l’aise parmi vous :
ne seraient-ils quelque rêve
de nuit blanche (ou de lune de miel),
passée dans un asile de fous,
ou dans une cage aux folles ?
Ne seraient-ils que quelque
simulacre mal disculpé ?
Parle-t-on que d’un fiacre,
et non pas d’un carrousel ?
Bref, les mots de cette personne,
de promesse incertaine :
ils faisaient preuve d’une foi ancienne,
la nôtre et la leur,
la tienne et la mienne